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Mes intuitions sucrées/ PORTRAIT GOURMAND/ RECETTES

Portrait Gourmand Cristel #3 : Tarte à la rhubarbe

Salut les soleils,

Ravie de vous retrouver pour un nouveau Portrait Gourmand. Tous les mois je vous propose de découvrir une nouvelle recette, des astuces et secrets de cuisine au travers d’un Portrait Gourmand. Ce mois-ci c’est Aurore qui nous livre la recette de la tarte à la rhubarbe de sa grand-mère et je pense qu’on est d’accord pour dire que les recettes de nos grands-mères sont de loin les meilleurs !!

En plus d’être simples et gourmandes les recettes de nos mamies sont chargées en émotion c’est pourquoi elles ont un goût si exceptionnelle sur lequel on a souvent du mal à mettre des mots et qui nous remplissent de bonheur.

Aurore est une vosgienne « j’aime le préciser, car pour moi c’est un département avec du caractère » venue en Franche-comté, qui aime la diversité des cultures. « J’adore tester de nouveaux restaurants qui proposent des cuisines différentes de ce qu’on a l’habitude de manger au quotidien. Mon rêve serait de faire un tour du monde pour découvrir et vivre quelques moments au milieu de toutes ces cultures différentes !« 

Quelle est ton poste au sein de Cristel ? Quelles sont les grands enjeux de celui-ci ? Mon poste est partagé entre l’administration des ventes et la comptabilité clients. Cela consiste à enregistrer les commandes clients, à les facturer après chaque expédition, et enregistrer les règlements chaque jour. 

Les principaux enjeux sont de satisfaire les clients dans leur demande, à vérifier que les commandes arrivent dans les temps et que le contenu correspond à ce qui était demandé afin de réaliser une facture correcte. La rigueur est donc de mise !

3 adjectifs qui selon toi définissent le mieux Cristel ? Familial / Passionné / Responsable

Que t’évoque le mot cuisine ? Pour moi c’est du partage, autant dans la préparation que dans la dégustation.

Le top 3 de tes cuisines préférées ? Difficile de choisir, mais biensur en premier la cuisine française : nous avons des spécialités régionales qui offrent tellement de choix ! (mention ++ pour les plats avec fromage) En second la cuisine méditerranéenne, En troisième la cuisine italienne.

Si tu étais un chef cuisinier, qui serais-tu ? Et pourquoi ?  Anne-Sophie PIC, pour son envie de transmettre et de conserver les valeurs familiales.

Si tu étais un ustensile de cuisine, lequel serais-tu ? Une sauteuse, parce que c’est un ustensile polyvalent, entre la casserole et la poêle. 

Ton plus grand « cauchemar » en cuisine ? Les pousses de pâtes (à brioche, pain…) qui ne se passent pas toujours bien, sans que je trouve vraiment la cause.

Ton plus beau souvenir culinaire d’enfance ? Il y en a beaucoup, la plupart avec ma grand-mère qui nous faisait toujours de bons plats et desserts. Je retiens notamment ses beignets de viande, ses soupes, ses plats mijotés… et ses bonnes tartes ! tout ça partagé avec notre grande famille. 

Si tu étais une tarte, tu serais ? Tarte à la rhubarbe 

Pourquoi avoir choisi la tarte à la rhubarbe ? Que représente ce dessert pour toi ? C’est l’une des recettes que ma grand-mère nous faisait régulièrement quand la rhubarbe de son jardin était bonne à couper. C’est beaucoup de bons souvenirs d’enfance en famille avec mes cousins/cousines lorsque nous passions les vacances ensemble chez notre grand-mère.

Un petit secret à nous partager pour la réalisation de cette recette ? Le sucre vanillé (voir détail dans la recette plus bas)

Une citation, devise ou un proverbe favoris à nous partager ? « Courage, persévérance et volonté » , ma prof d’histoire de 3ème nous répétait toujours ça, et je pense que c’est véritablement la clé pour réussir ses objectifs personnels et professionnels.  

  • Difficulté ★☆☆☆
  • Recette pour 4 personnes
  • Temps de préparation : 20min
  • Temps de cuisson : 30min
  • Saison : printemps

Ingrédients :

  • Environ 1kg de rhubarbe
  • 50g + 60g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 pâte brisée (ou à faire maison)*
  • 20 cl de crème
  • 2 œufs

La recette d’Aurore

  1. Éplucher et couper la rhubarbe en dés.
  2. Ajouter 50g de sucre et laisser dégorger 1h
  3. Égoutter la rhubarbe
  4. Mettre la pâte dans le moule à tarte et déposer la rhubarbe
  5. Mélanger 60 g de sucre avec la crème et mettre le mélange sur la rhubarbe
  6. Cuire 30min à 200°C

« Mon petit truc : je mets la moitié du sachet de sucre vanillé sur la préparation avant de mettre au four, et l’autre moitié après cuisson. Elle peut être dégustée tiède, mais je préfère après qu’elle ait refroidie 1 ou 2h au frigo « 

Pour la pâte maison : 

  • 300g de farine
  • 1 càc de sel 
  • 125g de beurre
  • 100g d’eau tiède

Mélanger les ingrédients et pétrir de façon à former une boule, tout simplement !

Mon intuition gourmande me dit que… Portrait Gourmand Maud & Antoine. Et si vous avez un peu de temps à passer en cuisine je vous propose ma recette de Tarte à la rhubarbe et crème de noisette avec une chouette disposition des morceaux de rhubarbe dans la tarte. Le résultat est canon mais ça prend toujours un peu de temps.

Des bises mes soleils et à très vite,

RECETTES

Ma rencontre avec le Chef étoilé Christian Lherm au Sofitel Lyon Bellecour

Peut-être avez-vous vu passer sur mes réseaux Mon gastronomie tour une opération qui réunissait 4 blogueuses pour représenter 4 destinations : Paris, Lyon Marseille et Ajaccio !

Je vous raconte tout ! Comme toutes les histoires la mienne a un début, elle commence à Paris gare de Lyon… Je m’installe dans le TGV dans quelques heures j’interview le Chef étoilé Christian Lherm qui officie dans les cuisines Les Trois Dômes au Sofitel Lyon Bellecour.

J’arrive au Sofitel, direction le 8eme étage ! Je pénètre en salle, un grand espace épuré nappé de blanc et là, le nom du restaurant prend tout son sens. Les 3 Dômes, le dôme de la charité et les 2 dômes de l’hôtel dieu, sont ceux que l’on voit depuis le restaurant qui offre une vue panoramique de toute beauté sur Lyon. Le Chef m’avouera d’ailleurs que cette vue à corser un peu son travail « avec une vue pareille c’est essentiel de garder l’attention du client dans l’assiette » moi je dis, alterner entre une bouchée et un coup d’œil sur la vue c’est tout à fait jouable Chef ! ;)

Le Chef a à cœur de mettre son talent à la portée des papilles de tous. Il met un point d’honneur à proposer des plats végétariens très facilement identifiables à la carte. Comme cette tourte de pommes de terre aux légumes de saison que je m’apprête à réaliser avec lui en cuisine. Il est 9h du matin, c’est déjà le feu en cuisine, la brigade est au garde à vous, les gazinières sont tout feu tout flamme, le bruit des casseroles résonnent… la rigueur est de mise ! Plus de place pour la rigolade.

 

• [  p a s s i o n  ,   p a r t a g e   &    e x c e l l e n c e   ] •

 

 

Il y a ma cuisine, enfin ma petite popote, celle de tous les jours et il y a celle de l’excellence. Alors, quand l’intuitive intrépide que je suis rencontre le Chef Christian Lherm le temps s’arrête pour un moment de partage que j’aurai aimé voir s’éterniser. Rien que le fait de le voir emporte-piècer des papates moi je suis aux anges… parce que ces papates je sais que c’est moi qui vais les manger hihihi !

J’observe le Chef, je l’écoute, ses gestes sont précis et délicats, sa voix résonne comme une mélodie teintée de gourmandise. Une complicité s’installe et j’aime à dérober les sourires du Chef face à quelques unes de mes étourderies de langage en cuisine.

On va parler étoile, pas celles que j’ai dans les yeux quand j’ai la chance de passer ce moment en cuisine, ou les étoiles filantes qui ne fond que passer. On va parler de celle qui est bien accrochée et brodée sur la blouse du Chef au niveau du cœur.

 

 

 

L’excellence c’est la première chose qui me vient à la bouche quand je démarre l’interview du Chef. « L’excellence, c’est le fruit de beaucoup de travail et de sacrifice, ce sont des gestes répétés des centaines de fois, de la passion, de la rigueur et c’est la synergie des talents de toute une équipe, parce que sans équipe on ne fait pas grande chose »  

Cette excellence c’est la promesse d’un moment gastronomique que j’attends impatiemment. Après une journée bien remplie le moment est venue de passer à table, tout se finit toujours autour d’un plat, non ? Les mots du Chef sur la première page du menu font monter la promesse d’un cran : «  Je vous invite à partager ma passion de la gastronomie où tradition et esprit d’ouverture se côtoient. Laissez-vous charmer par l’essence du plaisir l’alliance subtile des saveurs et des couleurs. Saurez-vous percer mon Jardin Secret ? »

  • Tradition : je démarre avec la célébre Quenelle de brochet, spécialitée Lyonnaise, et sa sauce Nantura aux écrevices. Poêlée de Tetragone.
  • Alliance subtile des saveurs : Noix de Sain-Jacques Fraîche Poêlées. Barigoule d’Artichauts aux légumes de saison et jus de barde réduit.
  • Jardin Secret : « De la Poire, rien de que la Poire » Pochée, en Galet Gianduja Noisette Sorbet Williams.
  • Plaisir : Sélection de fromages affinés « Renée Richard », pains et confitures.

C’est difficile pour moi de vous dérouler le menu ici, parce que rien que je ne pourrais vous écrire ne sera à la hauteur – il faut vivre l’expérience. Je referme donc ce chapitre, d’une belle rencontre, sur une promesse bien tenue !

J’ai ramené avec moi cette petite vidéo pour vous donner un aperçu de mon Gastronomie Tour Les Trois Dômes et merci à Noon Studio de m’avoir accompagné sur cette belle rencontre et pour la réal & prod de cette vidéo.

 

Mon intuition gourmande me dit que… J’vous kiss ! #sendinglove

 

PORTRAIT GOURMAND

Interview piquante…. qui s’y frotte s’y pique !

♫♫♫… « Dans la vie il y a qu’des cactus… aïe, aïe, aïe, ouille » ♫♫♫…♫ ça vous rappelle une musique ? Une chanson de Dutronc aux paroles qui semblent légères mais en réalité très engagées. Je m’écarte du sujet – comme d’hab me direz-vous – mais je trouve que ça valait quand même le coup d’être soulevé !

Dans la vie des Cactus il y a sans conteste Camille et Pauline. Les fondatrices, épicuriennes et gourmandes, du Cactus Club, une boutique dédiée à ces drôles de petites – parfois très grandes – plantes dans le 11ème à Paris.

Ces deux sœurs, pétillantes et qui affichent une complicité certaine, âgées respectivement de 27 et 23 ans viennent d’une famille de quatre enfants, dans laquelle le jardinage se transmet de père en filles et la décoration de mère en filles. Le rapport à la nature est primordial, manipuler la terre de ses doigts nus, bichonner ces petites merveilles de la nature, les regarder pousser de jour après jour apportent un profond sentiment de bien-être ! Le contact avec la nature est source de vie et d’apaisement pour Camille et Pauline « s’occuper d’elles, c’est un moment privilégié », « …à leur contact, un sentiment de détente et d’apaisement nous envahit. On ne pense plus à rien ! ».

Je trouve que les personnes qui aiment la nature sont des personnes pleines de vie et qui dit bon vivant dit aussi épicurien gourmand. C’est mathématique, c’est comme 1+1 font 2, quoi ! Sur les 15 dernières années j’ai déménagé pas moins de 10 fois. Je n’ai jamais, jamais eu de plantes peut-être parce que je pensais ne pas avoir la main verte et que ça me fendait le cœur de les faire mourir – Surtout quand tu as une maman qui a juste besoin de regarder une plante pour la faire pousser ! – Depuis un peu plus d’un an c’est devenu vital pour moi d’avoir des plantes à la maison… mon appartement est en train de se transformer en jungle ! C’est donc tout naturellement que j’ai voulu aller à la rencontre de Pauline et Camille et parler de toutes ces choses qui nous font du bien au quotidien.

Elles sont toutes les 2 issues à la base du marketing. Camille a travaillé quelques années dans le milieu de la finance avant de se lancer dans l’aventure avec Pauline, sa cadette, qui a fait le saut juste après avoir obtenu son diplôme sans passer par la case salariat. Ce parcours est à l’image de ce qui est en train de se passer dans notre société. Terminé les destinées toutes tracées, on se libère de tous les dictats et on réalise ses rêves voilà le message que nous délivrent Camille et Pauline au travers de cette belle aventure qu’est le Cactus Club. Une aventure faite d’entrepreunariat et de passion. Réaliser ses rêves #nothingisimpossible !

Elles ont pris la décision de se lancer après un road trip en Californie. Il ne leur a pas fallu plus de 6 mois, beaucoup de travail et une motivation sans faille pour faire sortir de terre le Cactus Club. La boutique a ouvert le 29 avril 2017 et vient donc de souffler sa première bougie.

Leur passion pour les plantes leur a permis d’acquérir toutes les connaissances, année après année, pour devenir aujourd’hui des expertes en la matière. J’ai eu envie de demander à Pauline & Camille quelle était leur plante préférée et elles m’ont confié, que ça changeait en fonction des saisons… tiens, tiens comme c’est drôle ! Je trouve là de grandes similitudes avec la cuisine, non ? La plante préférée de Camille en ce moment c’est la Piléa, une succulente et un cactus, et celle de Camille une Monstera obliqua, une plante tropicale. Le choix des plantes pour la boutique…? C’est au feeling me confient Camille et Pauline. Elles sont choisies une à une, selon leur forme, leur variété et surtout… toujours avec amour !

 

 

Impossible de ne pas demander aux filles 2 ou 3 astuces pour garder en pleine forme nos cactus. Attention… la minute #lesbonstuyaux arrive de suite !

  • RÈGLE N°1 : UN CACHE POT – La base de la base c’est d’avoir un pot percé pour ne pas faire stagner l’eau quand on les arrose. Bah oui un cache pot comme son nom l’indique c’est pour cacher un pot alors ne jamais rempoter votre plante directement dans un cache pot… sauf s’il est percé ;)
  • RÈGLE N°2 : LA LUMIÈRE – Mettre le cactus à la lumière en permanence car il vit dans des régions arides en plein soleil.
  • RÈGLE N°3 : L’ARROSAGE – L’arroser pas souvent mais abondamment, ne pas seulement mettre une cuillère d’eau (comme on l’entend souvent) sinon la racine reste sèche.
  • RÈGLE N°4 : LA FRÉQUENCE D’ARROSAGE – Connaître la fréquence d’arrosage en fonction de la taille du pot, de la variété ou encore de la saison. Certains cactus ne s’arrosent qu’une seule fois par mois, les plus grandes tous les 2 mois.
  • RÈGLE N° 5 : L’ÉCOUTE – Il faut apprendre à faire connaissance avec vos plantes, si vous êtes à leur écoute elles vous diront tout ce que vous voulez entendre. Il faut réussir à interpréter leur langage.
  • RÈGLE N°6 : L’ORIGINE – Et enfin il faut connaître la provenance de la plante, le milieu naturel dans lequel elle vit à la base pour adapter la façon dont vous prendrez soin d’elle.

 

Bon c’est pas tout mais on a très envie d’entendre Camille et Pauline nous parler « bouffe », non ? Alors c’est parti !

Quelle est la texture qui se rapproche le plus de vos personnalités : fondante, croquante, croustillante, moelleuse…?
P : on a du mal avec cette question, moi je dis croquante à l’extérieur, fondante à l’intérieur… c’est dur, moi je dis fondante. Fondante aussi Camille ?
C : on est fondante toutes les deux. (rires!)

Que vous évoque le mot cuisine ?
P : un art, je regarde l’émission après top chef et je suis fascinée. Je suis allée une fois dans un trois étoiles, je peux même pas t’expliquer, te décrire. On est hyper gourmandes ! Quand je vois ce qu’on peut faire, les personnes qui passent des heures et le truc est wahou, je trouve ça incroyable. C’est incroyable ce qu’on peut faire avec la cuisine, ça va loin !
C: ouais, c’est un art !

Quel est l’adjectif qui vous qualifie le mieux en cuisine ?
C : je pense qu’on est généreuses.
P : oui généreuses, je fais toujours pour dix, on a grandi dans une famille de 4 enfants donc on a toujours été habituées aux bonnes portions, puis on est méditerranéen #smileycleindoeil

Plutôt sucré ou salé ?
P : salé à 150%. C’est très marrant parce qu’avant j’étais très salé, je mangeais jamais de dessert rien, je prenais le plateau de fromage. Mais là, depuis l’année dernière, je sais pas si c’est parce que je vieillis mais je mange du chocolat le soir.
C : moi je suis les deux, mais j’aime beaucoup le sucré quand même.

Quelles cuisinières êtes-vous ?
P : malheureusement une cuisinière qui n’a pas le temps, une cuisinière pratique. Pratique mais jamais de conserves ni de surgelés. Si j’ai pas le temps je vais m’acheter une bonne tomate, avec du fromage, du bon jambon,… mais jamais de notre vie notre maman nous a fait manger des petits pots, jamais et il faut croire que c’est resté.
C : oui pratique, c’est du fait maison pratique, un plat de pâtes avec une sauce fraîche par exemple.

Si vous étiez un ustensile de cuisine, lequel ? Et pourquoi ?
C : un couteau, tu peux tout faire avec un couteau c’est plus pratique.
P : une cuillère en bois, parce que j’en utilise souvent et la cuisine méditerranéenne c’est LA cuillère en bois.

Si vous ne deviez manger qu’un seul aliment pour le restant de votre vie, lequel serait-il ?
P : le fromage
C : les pâtes

Quel est le plat/dessert/gourmandise que vous mangeriez sans faim ?
P : les raviolis de la Calabraise, c’est un petit traiteur italien mais ils font tout maison et c’est juste dément. J’ai jamais trouvé un traiteur italien qui faisait de la cuisine aussi bonne. C’est à Hyères les palmiers dans la vieille ville, ça s’appelait Agosta à l’époque j’avais même inventé une chanson pour ça (Pauline qui se lance dans l’interprétation de son hit). Et là notre maman est dans le sud, et quand elle nous rend visite on lui demande de nous en ramener plein et après on congèle tout.
C : les raviolis aussi, mais y a tellement d’autres choses que je mange sans fin, la pizza au Nutella, la blanquette de veau…

Votre plus beau souvenir culinaire d’enfance ?
P et C : le gâteau de semoule au chocolat, ou quand on ramassait des cèpes l’été. C’est vrai que lorsqu’on allait avec notre papa ramasser les champignons on était toutes fières de trouver un beau cèpe et après on le mangeait. Mais c’est vrai le gâteau de semoule au chocolat de notre maman, ça ressemble à rien du tout, mais c’est tellement bon. Le nombre de copines à qui on disait « mange, mange » et qui répondaient « ça me dit rien ». Elles finissaient toujours par succomber – on est très persuasives hihihi- et à trouver ça finalement trop trop bon !

Quelle est la personne qui vous inspire le plus en cuisine ?
P et C : elles tournent la tête, se regardent, hochent la tête, esquissent un sourire, se retournent vers moi et lancent un « MAMAN ! » à l’unisson et sans aucune hésitation.

Quel est votre ‘QG’ culinaire ?
P et C : chez maman

Nous aussi on aimerait bien dîner chez « maman », non ? ;) J’espère que cette interview piquante vous a plu. Les cactus prennent de plus en plus de place dans notre vie et il ne serait pas étonnant de voir arriver ces drôles de plantes dans nos assiettes dans les années à venir. Nous connaissons déjà tous la figue de barbarie le fruit comestible du cactus, mais les raquettes du cactus sont aussi comestibles et au Mexique ils ont une place très importante dans la gastronomie locale, dans les yaourts, les soupes, ou encore au barbecue ! Affaire à suivre donc…

Voici l’adresse et les horaires du Cactus Club, si l’envie d’aller y faire un petit tour vous prend, 29 Rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris.

  • Lundi : Fermé
  • Mardi : 12:00 – 20:00
  • Mercredi : 12:00 – 20:00
  • Jeudi : 12:00 – 21:00
  • Vendredi : 12:00 – 20:00
  • Samedi : 11:00 – 19:00
  • Dimanche : 14:00 – 18:00
Mon intuition me dit… que tu aimerais aussi le Portrait Gourmand de Margaux Motin qui croque la vie comme elle crique les tomates !

PORTRAIT GOURMAND/ RECETTES

Anne Coppin – Quand la cuisine du monde devient son monde, portrait d’une voyageuse gourmande

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Si nous devions mettre des nouilles chinoises les unes à côté des autres pour définir le nombre de kilomètres parcourus par Anne il en faudrait des tonnes pour des milliers de kilomètres parcourus à travers le monde. L’utilisation des nouilles chinoises comme élément de mesure n’est pas anodin puisque c’est un plat de pâte sauté dégusté sur un trottoir en Thaïlande, à 12 ans, qui changera à jamais le cours de son histoire. Nous aurions pu aussi appeler ce chapitre « Quand Anne rencontre la cuisine du monde », ou « Coup de foudre en Thaïlande », ou… « Le premier jour du reste de sa vie », ou…. bon ok je m’arrête là ! Il faut dire que quand les saveurs de l’Asie ce sont invitées dans le cœur gourmand d’Anne c’était pour ne plus jamais en ressortir, sauf en mets salés ou sucrés dans l’assiette !

Vous vous souvenez de cette tajine que vous avez littéralement adoré au Maroc ? Depuis vous cherchez à retrouver cette saveur aux notes épicées semblant venues d’ailleurs et vous n’y arrivez pas ? Bah Anne c’est un peu son dada ! Retranscrire, avec les produits à notre disposition, la note parfaite d’un bò bùn dégusté au Vietnam – il y a 5 ans et dont les souvenirs hantent vos papilles – et refaire la recette chez soi. Et tu sais quoi, bonne nouvelle Anne nous offre toutes ses recettes dans son ouvrage « Happy World Food – 80 recettes pour faire voyager votre cuisine ». Mais Happy World Food c’est aussi une approche décomplexée et authentique de la cuisine, une cuisine que l’auteure souhaite rendre accessible à fous !
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Chaque recette est introduite par quelques mots et chaque recette a sa propre petite astuce… et pour les gourmands d’astuces il y en a donc 80 a découvrir dans Happy world food… et là, bah on est vraiment Happy ! (désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher !)

Pour les choses un peu plus pragmatique… Ou trouve t’on ce livre ? A combien et quand ? Et Bien J-1… les z’amis ! Et ouais le livre sera en librairie, à 22€, demain le 20 octobre 2016 ! Disponible à la FNAC, sur Amazon et dans toutes les grandes mais aussi les petites librairies.

 

Une chouette fille, un beau livre et une belle rencontre. Je vous partage très bientôt ma recette préférée du livre sur le blog et en attendant on découvre le Portrait Gourmand d’Anne Coppin une voyageuse cœur – grand – rempli de saveurs.
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  • Quelle est la texture qui se rapproche le plus de ta personnalité : fondant, croquant, croustillant, moelleux…? Croquant. Je peux avoir une petite carapace fine qui se fend lorsque l’on vient dans mon univers. A l’intérieure, je suis plutôt tendre.
  • Que t’évoque le mot cuisine ? Le plaisir. Faire la cuisine me calme, me rend instantanément heureuse. J’aime le fait que la réalisation soit si agréable. Et que la finalité le soit encore plus ! On dit souvent que la cuisine, c’est de l’amour. Franchement, c’est vrai !
  • Quel est l’adjectif qui te qualifie le mieux en cuisine ? Energique. J’en ai beaucoup lorsque j’enfile un tablier. Et j’aime les plats qui en ont aussi, de l’énergie…
  • Plutôt sucré ou salé ? Assurément salée !
  • Quel cuisinière es-tu ? Débrouillarde. Je peux te faire un menu pour 6 personnes, à la dernière minute, avec un frigo presque vide et trois vieux légumes.
  • Si tu étais un ustensile de cuisine ? Et pourquoi ? Si j’étais un ustensile, je serai un blender. Je reste dans mon coin bien tranquille, discrète mais si on a besoin de moi, je peux faire plein de choses différentes, très vite, très efficacement. Et je deviens indispensable… ;-)
  • Si tu ne devais manger qu’un seul aliment pour le restant de ta vie, lequel serait-il ? Ce serait du porc laqué. J’en suis dingue.
  • Quel est le plat/dessert/gourmandise que tu mangerais sans faim ? Les carottes façon pickles, marinées au vinaigre à la vietnamienne. J’en ai tout le temps dans mon réfrigérateur car j’en ai tout le temps envie. J’adore l’acidité. C’est une saveur qui me passionne et à laquelle je suis complètement addict !
  • Ton plus grand ‘cauchemar’ en cuisine ? La bouteille de gaz qui est émet son dernier souffle, alors que vos invités sont déjà à table, et que vous vous apprêtez à faire sauter-minute le plat principal. Désarroi.
  • Ton plus beau souvenir culinaire d’enfance ? Un plat de pâte sauté mangé sur un trottoir, en Thaïlande, lorsque j’avais 12 ans. Il a influencé le restant de ma vie et si j’y pense j’en ai les larmes aux yeux… J Ce voyage a été un coup de foudre pour les saveurs asiatiques, c’est lui qui m’a ouvert à la cuisine du monde.
  • Quelle est la personne qui t’inspire le plus en cuisine ? Kei Kobayashi. Un véritable artiste, discret et génial. J’aime sa cuisine tendre, sensuelle, vigoureuse
  • Quel est ton ‘QG’ culinaire ? Kintaro. Une cantine japonaise dans le 2ème arrondissement de Paris. Je me poste au comptoir et je regarde ce qui se passe derrière la vitre. Les flammes d’un mètre qui lèchent les woks, les paniers individuels de pâtes cuisant dans une marmite immense puis vigoureusement égouttées par terre (j’aimerais tellement faire ça chez moi), le nettoyage des feux à grande eau …C’est mieux que le cinéma.
Mon intuition me dit que…. ça va voyager dans les cuisines !
RECETTES

Portrait Gourmand Dorian Nieto, mais pourquoi est-ce qu’il nous raconte ça…

Aujourd’hui le Portrait Gourmand de Dorian du blog de cuisine mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça… Oui Dorian pourquoi est-ce que tu nous racontes ça ? Peut-être bien parce qu’on adore lire ses chroniques culinaires !!

Dorian-Nieto

Dorian a sa façon bien à lui et très singulière de nous conter sa cuisine. Une cuisine déstructurée et gourmande à souhait. Une scène de crime en cuisine qui nous invite à devenir protagoniste !! Parce que la cuisine c’est une histoire de papilles universelles et ça se partage. Je prends plaisir à découvrir au grès des saisons ses recettes, ses photos poétiques et ses récits culinaires.

Une cuisine qui nous ressemble, un joyeux « bordel cosmopolite » comme il le décrit si bien !! Avec Dorian une véritable aventure des sens s’opère à la découverte de chacun de ses articles. Il fait parti des blogs que j’affectionne tout particulièrement et que je lis régulièrement. J’avais envie de vous le faire découvrir aujourd’hui et sa tombe bien Dorian a accepté de nous faire l’honneur de nous ouvrir les portes de sa cuisine avec cette interview gourmande que je vous invite sans plus tarder à découvrir.

board blog cuisine Dorian

Que t’évoque le mot cuisine ? Une journée ordinaire, qui commence souvent  » assez  » tôt, en sachant que je suis un ours nocturne… et qui se finit souvent fort tard. Et entre ces deux points il n’y a souvent que la cuisine, encore de la cuisine, toujours de la cuisine ! Et finalement même si je râle de temps en temps je n’ai pas envie de changer de vie. Le mot cuisine évoque ma vie…

Quel est l’adjectif qui te qualifie le mieux en cuisine ? Insatiable ! Quelque soit le temps que l’on passe en cuisine, des jours, des mois ou même des années on n’arrivera jamais à faire le tour de la cuisine et on pourra toujours apprendre quelque chose de nouveau, encore et encore… la cuisine n’a pas de fin !

Plutôt sucré ou salé ? Indéniablement salé même si j’aime beaucoup cuisiner sucré… mais pour les autres !

Quelle est la texture qui se rapproche le plus de ta personnalité : fondant, croquant, croustillant, moelleux…? Crousti-fondant…

Quel cuisinier es-tu ? Bordélique et curieux !

Si tu étais un ustensile de cuisine ? Et pourquoi ? Un fouet, c’est un des instruments les plus vivants de la cuisine, il n’arrête pas de s’agiter et peut en quelques coups mettre un joyeux bordel gourmand dans bien des plats.

Si tu ne devais plus manger qu’un seul aliment pour le restant de ta vie, lequel serait-il ? Je pense que je ne tiendrais pas longtemps mais en cherchant bien je choisi l’aliment dont je ne peux pas me passer, le chocolat !

Quel est le plat/dessert que tu mangerais sans faim ? Le poulet rôti, je commence doucement par la peau et je ne m’arrête que le dernier os rongé ! Après je recommence avec le suivant…

Ton plus grand ‘cauchemar’ en cuisine ?  Être obligé de ne plus préparer que des plats classiques, ordonnés, bien rangés … ce qui me rassure c’est que je n’y arriverai jamais !

Ton plus beau souvenir culinaire d’enfance ? Je n’ai pas de souvenir culinaire d’enfance, chez moi on ne cuisinait pas, on faisait cuire des choses pour les manger mais ce n’était pas de la cuisine. Ce qui me rassure d’ailleurs puisqu’on peut donc être complètement fou de bouffe sans avoir nagé dedans pendant son enfance.

Quelle est la personne qui  t’inspire le plus en cuisine ? Question difficile puisque je suis un picoreur, je n’aime pas m’arrêter pour picorer dans un seul endroit, mais si je ne devais en citer qu’un chez qui j’aime particulièrement prendre quelques graines, Jamie Oliver le trublion de la cuisine anglaise, pour avoir dépoussiéré la cuisine anglaise quotidienne et pour le joyeux bordel qu’il aime mettre, lui aussi, dans ses assiettes.

 

Merci Dorian pour ce petit moment de partage et au plaisir de te lire et relire nous raconter tout ça… !! A très vite les z’amours pour un prochain Portrait Gourmand.